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isabelle debrÉ - Page 5

  • LA PHOTO DU JOUR : L’HOMMAGE DU CŒUR D’ISABELLE DEBRE AU GENERAL

    Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine, s’est recueillie devant la plaque rendant hommage au Général de Gaulle square Marceau aujourd’hui à l’heure du déjeuner, comme elle l’a twittée. Il n’était pas possible à ses yeux de ne pas marquer cet anniversaire devant cette plaque inaugurée par Charles Pasqua président du département à l’époque et Didier Morin, maire de Vanves,  en Novembre 1990 pour les cent ans de sa naissance,  les 80 ans de sa disparition, les 50 ans de l’appel.  

    Et pour plusieurs  raisons : L’absence de cérémonie prévue comme d’habitude par la section LR de Vanves devant cette plaque, pour soi-disant des raisons de sécurité sanitaire alors que parcs et jardins, restaurants et cafés sont maintenant ouvert, et les rassemblements (de moins de 5000 personnes autorisés),  les tentatives de récupération indécentes comme le disait son beau frére, Jean Louis Debré, de l’extrême droite qui a toujours été anti-gaulliste primaire et dont certains membres ont tenté de l’assassiner. Elle a toujours en tête cette phrase de ces mémoires inscrites sur cette plaque :  «Puique tout recommence toujours, ce que j’ai fait, sera tôt ou tard, une source d’ardeurs nouvelles après quer j’aurai disparu »

  • CHRONIQUES DE DECONFINEMENT A VANVES : UN WEEK-END DE L’ASCENSION PLEIN D’ANNONCES

    Il s’en est passé des choses durant ce week-end prolongé de l’ascension dont ont bien profité les Vanvéens dont certains se sont échappés de la commune pour aller à la campagne, malgré un temps agité

    HAUTS DE SEINE : Mercredi, veille du départ, Georges Siffredi, maire de Chatenay Malabry, a été désigné à l’unanimité candidat de la majorité départementale (LR/UDI) à la succession de Patrick Devedjian à la tête du département des Hauts de Seine. Son élection devrait intervenir aujourd’hui en début d’après midi au cours d’une séance plénière à laquelle participera Isabelle Debré.

    MUNICIPALES : Vendredi, Edouard Philippe a annoncé que le 2e tour des élections municipales se déroulera le 28 Juin en déclarant, alors que l'avis du Conseil scientifique se montrait très prudent : «J’assume avoir considéré qu’un bureau de vote était un lieu indispensable à la vie du pays, qu’il n’y avait ce jour là pas plus de risque à aller voter qu’à faire ses courses».  En ajoutant qu’avant la prise de décision concernant le second tour, le conseil scientifique avait été consulté et écouté, et que les avis de «toutes les forces politiques» du pays avaient été recueillis afin de trouver une solution optimale. Finalement, c’est l’avis des maires qui l’ont emporté sur les responsables politiques lors de la consultation par Emmanuel Macron et Edouard Philippe menée depuis Mercredi, alors que le Premier Ministre avait expliqué que deux dates avaient été privilégié : le 28 Juin ou Janvier 2021, car il n’envisageait pas un scrutin en Septembre/Octobre à cause d’une Rentrée trop chargée (Rentrée scolaire, loi de finances). Les chefs de partis politiques étaient sur la ligne du Conseil Scientifique qui n’était pas opposé mais était réservé vis-à-vis de la tenue d’un scrutin en Juin, à cause des conditions de la campagne et de la participation, et les maires souhaitaient que le second tour se tienne au plus vite, surtout dans les grandes villes, où les nouvelles équipes municipales doivent se mettre en place pour préparer la relance économique. Les collectivités représentent 70% de l'investissement public, notamment dans le BTP, et les élus doivent pouvoir lancer de nouveaux chantiers, notamment dans les grandes villes et intercommunalités. Du coup, les candidats tête de liste sont de nouveau sur les startings blogs pour mener une campagne qui sera sûrement différent de celle qui a précédée le 1er tour, avec, évoqué, par le premier ministre, des professions de foi possiblement plus longues, des campagnes qui devraient se dérouler de façon numérique et dans les médias, mais pas de grandes réunions… Avec peut être quelques surprises sur lesquelles reviendra le Blog demain, mais dés les premières heures qui ont suvis l’annonce, les têtes de listes vanvéennes annonçaient être prêtes donnant rendez-vous sur leurs sites web, facebook etc…quelques rencontres s’étant déjà déroulées ce week-end.  

    EGLISES : Enfin, samedi, était annoncé la reprise des cérémonies religieuses dans des conditions de sécurité sanitaire stricte qui ont permis aux prêtres vanvéens de célébrer de nouveau la messe, non plus seuls, avec leurs paroissiens… ce qui fut le cas dimanche, le  portable du pére curé Auville ayant crépité de messages de la part de paroissiens heureux et soulagés, dés samedi. Il n’a pas caché que cela avait un créve-coeur pour eux quatre, de célébrer la messe sans eux, même s’ils avaient communiqué des intentions de prière, heureux de les retrouver dans cette église Saint Remy clairsemée (sur la photo) à cause des régles de distanciation, à 1m les uns des autres – 3 sur un banc, et un banc sur deux étant occupé. Mais l’église était baigné de soleil et de se retrouver. Un peu plus loin, le prieuré Saint Bathilde n’avait pas ré-ouvert, les soeurs bénédictines étant encore confinées   

  • A VANVES, DES ELUS SE PREOCCUPENT DES VIOLENCES VIS A VIS DES ENFANTS EN CE TEMPS DE CONFINEMENT

    Avec le confinement, tous les acteurs de la protection de l’enfance s’inquiètent d’une recrudescence des violences. Le secrétaire d’État à la protection de l’enfance a appelé  à la vigilance et à la mobilisation collective. «En France, 80% des violences contre les enfants sont commises au sein des familles. Un huis clos glaçant est en train de se jouer pour des centaines d’enfants» expliquait Yves Crespin, avocat pour l’association Enfant Bleu présidée par Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine pour laquelle c’est un engagement bénévole qui remonte bien avant qu’elle ne soit élu au conseil municipal de Vanves, au Sénat ou au Conseil Département. Il en est de même pour Frolence Provendier, députée LREM de la 10e circonscription qui d’en expliquait dans l’interview qu’elle a donnée à Vanves Au Quotidien lundi dernier  

    «Les violences risquent de se retrouver exacerbées, d’autant qu’il peut y avoir encore plus de situations d’énervement dont les enfants peuvent être les victimes» craignent toutes ces militants associatifs :  «Les violences physiques, psychologiques ou sexuelles dont est victime un enfant sont majoritairement commises au sein de son entourage familial. Or, en cette période de confinement, les familles sont regroupées 24h sur 24, souvent dans un espace réduit. L’enfant a par conséquent peu de moyen d’échapper à son bourreau et encore moins de possibilités de parler à un adulte protecteur pouvant alerter afin de le sauver. Il faut savoir que les personnels de l’Education nationale sont les professionnels les plus à même de repérer et donc de signaler les maltraitances or, vous le savez, il n’y a plus d’école en ce moment» explique Isabelle Debré qui a constaté que si la première semaine de confinement a été relativement calme, durant la seconde,  les appels ont commencé à se multiplier. Florence Provendier a envoyée une question écrite à Adrien Taquet secrétaire d’État à la protection de l’enfance.

    «Nous encourageons tout l’entourage de l’enfant victime, famille, voisins, à parler et à alerter pour le sauver. Pour cela il suffit d’appeler le 119-Allo enfance en danger, le 17-Police secours en cas d’urgence absolue, ou encore une association de protection de l’enfance comme la nôtre, « L’Enfant bleu » 01-56-56-62-62. Nous travaillons en étroite collaboration avec le 119 et sommes parfaitement complémentaires. Nous assurons le suivi des enfants dans la durée, même pendant cette période très particulière » indique Isabelle Debré qui insiste sur la responsabilisation de tous : «Ne pas signaler un cas de maltraitance d’enfant est profondément condamnable, sur un plan moral comme sur un plan légal, d’autant plus qu’agir est possible, rapidement, simplement et même anonymement. Notre société est capable de grands mouvements de générosité et de solidarité ; elle doit aussi pouvoir protéger ses enfants !».

    D’autant plus que son association reste joignable pendant toute cette période continuant sa mission d’accompagnement des victimes. «Il est important que les enfants soient écoutés, entendus, réconfortés et accompagnés. Nos professionnels (juriste, psychologue, assistante…) sont opérationnels, travaillent de chez eux par téléphone ou visioconférence. Nous avons aussi fait appel à nos bénévoles pour constituer une cellule d’écoute. Nous nous devons de répondre aux cas les plus urgents comme : les appels des mineurs, les problèmes liés à la remise d’un enfant à un parent dit maltraitant, les jeunes majeurs fragiles. Je rappelle aussi que les forces de l’Ordre et la Justice continuent à fonctionner, de façon plus réduite certes, mais interviennent sur les situations impératives».